Gémir est l’un des premiers comportements vocaux des chiots. Sa première signification semble être liée au stress de l’isolement social, du froid et de la faim. Lorsque la plainte devient un problème chez un animal de moins de 6 mois, la cause est généralement facilement déterminée en définissant quand et où elle se produit.
Pourquoi mon chien gémit / pleure ?
Par définition, un chiot gémit pour gagner un objectif. Par exemple, le chiot isolé dans la cuisine lors de ses premières nuits dans une nouvelle maison découvre que suffisamment de gémissements gagnent la sympathie des propriétaires, qui peuvent ensuite porter l’animal au lit avec eux. Ce chiot généralise souvent ses gémissements à de nombreux stress frustrants de la vie et se plaint de secours. Une autre cause peut être un véritable inconfort physique interne, tel qu’une gastrite ou un parasitisme interne. Si un chien à problèmes n’a pas été minutieusement examiné par son vétérinaire pour des problèmes de santé, vous devez le faire avant de prendre des mesures comportementales correctives.
Certaines races arctiques (Malamute de l’Alaska et Husky) et certaines souches de bergers allemands sont susceptibles d’émettre un gémissement déchirant lorsqu’elles sont anxieuses. Ce type d’anxiété est plus complexe et nécessite une attention particulière à la relation entre le propriétaire et l’animal impliqué par rapport aux formes plus simples habituellement présentées par les jeunes chiots.
Comment puis-je empêcher mon chien de gémir ?
Dans le type le plus simple de gémissement, celui qui est orienté vers un objectif, la correction est simple : satisfaire le besoin. Toutefois, si l’isolement en est la cause, le problème doit être résolu en appliquant les mêmes étapes que lors de l’aboiement.
Le propriétaire doit cesser d’isoler le chiot ou, si cela est impossible, occuper une position de leader auprès du chiot et utiliser un stimulus distrayant pour interrompre les premiers signes d’anxiété lorsque l’animal est isolé. Ce type de correction nécessite un certain jeu d’acteur. Le propriétaire doit faire semblant de partir au travail, même le week-end, et commencer la journée de travail une heure plus tôt que d’habitude afin de laisser suffisamment de temps pour la procédure de correction.
Lorsque les plaintes résultent d’une anxiété généralisée, le chiot impliqué est généralement du type « autoritaire ». Ces chiots semblent pleurer lorsque qu’ils n’ont plus l’attention du propriétaire. Cela peut aussi traduire des situations qu’ils ne peuvent contrôler, telles que les promenades en voiture, lorsque les propriétaires ont de la compagnie et essaient d’ignorer le chiot, ou lorsque le propriétaire essaie de passer un appel téléphonique. En d’autres termes, ces animaux de compagnie deviennent les homologues canins des enfants humains, mieux décrits comme des enfants gâtés.
La correction chez ces chiots implique que le propriétaire obtienne une réponse à des commandes simples, telles que « Au pied », « Assis » et « Reste ». Le chiot doit être ignoré à tout autre moment en ce qui concerne les éloges, les caresses ou d’autres récompenses sociales (ou alimentaires) non gagnées. Si le chiot cherche à attirer l’attention, il reçoit immédiatement l’une des instructions enseignées puis se fait caresser brièvement. Ceci enseigne au chiot que les propriétaires contrôlent la relation et évite les punitions corporelles, une étape généralement infructueuse.
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